Alors que des rumeurs de mise en vente commençaient à poindre ça et là sur le Web, SanDisk vient d’officialiser son acquisition par Western Digital. Le spécialiste du disque dur déboursera environ 19 milliards de dollars pour s’offrir une place de choix sur le marché de la mémoire flash.
SanDisk et Western Digital ont annoncé ce mercredi matin “la conclusion d’un accord définitif dans le cadre duquel Western Digital fera l’acquisition de la totalité des titres SanDisk en circulation au moyen d’une combinaison de cash et d’action“. L’offre s’élevant à 86,50 $ par titre, elle valorise le champion des clés USB et autres cartes SD à environ 19 milliards de dollars (16,7 milliards d’euros), soit un bonus de 15 % par rapport à sa cotation de mardi soir à la clôture de la bourse (75,19 $). Approuvée par les deux conseils d’administration, la transaction doit encore recevoir la bénédiction des actionnaires de SanDisk et des habituelles autorités veillant au respect des règles de concurrence.
À travers cette acquisition, essentiellement financée par de la dette (18,4 milliards), Western Digital espère “doubler ses marchés et étendre sa participation au sein de segments à forte croissance“. Concrètement, la firme américaine, qui se vante de 45 années d’expérience dans la fabrication de solutions à la pointe de la technologie, se félicite d’absorber “les 27 ans d’innovation et d’expertise [de SanDisk] dans les mémoires non volatiles“, qui vont lui permettre “une i
ntégration verticale sur le marché de la NAND, garantissant un accès à long terme à la technologie à l’état solide [SSD ; NDLR] à moindre coût“.
Dans leur communiqué, les deux firmes précisent en outre que la joint venture de SanDisk avec Toshiba, dans le cadre de laquelle les deux acteurs produisent ensemble de la mémoire flash NAND, ne sera pas remise en question.
Via LesNum